Édition du mercredi 10 mai 2017
Hausse des dépenses sociales des départements, 33 milliards d'euros en 2015
Les départements ont attribué en 2015 près de 4,3 millions de prestations au titre de l'aide sociale, en hausse de 2 %, pour une dépense nette estimée à 33 milliards d'euros, selon une étude de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) publiée hier. Cette augmentation s'explique notamment par une hausse de 4 % du nombre d'aides versées aux personnes en situation de handicap et de 3 % des effectifs des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) socle, précise la Drees.
Le nombre d'aides sociales accordées aux personnes âgées et de mesures d'aide sociale à l'enfance a augmenté mais plus modérément (+1% chacun). Par rapport à 2014, la dépense annuelle nette des départements pour ces quatre postes est passée de 32 à 33 milliards d'euros, soit une hausse de 3%, ajoute cette étude.
En moyenne, 64 % des dépenses de fonctionnement sont consacrées à l'aide sociale, une part qui varie de 39 % à 75 % selon les départements. En proportion, plus d'un tiers de ces dépenses (34 %) concernent l'insertion (RSA), 23 % l'aide sociale à l'enfance, 22 % l'aide aux personnes handicapées et 21 % l'aide aux personnes âgées. La dépense annuelle d'aide sociale estimée à 550 euros par habitant.
Néanmoins, des disparités existent entre les territoires. Ainsi, on trouve moins de personnes âgées dépendantes bénéficiaires d'une aide sociale en région parisienne et plus dans certains départements du sud de la France, davantage de mesures d'aide sociale à l'enfance de l'extrême Nord-Est au Sud-Ouest mais peu dans les territoires les plus denses (Région parisienne, métropole de Lyon, Bouches-du-Rhône).
Concernant l'aide au handicap, la Lozère se distingue avec le taux de bénéficiaires le plus élevé : 15,2 mesures pour 1 000 habitants, précise la Drees.
Les allocataires du RSA, dont « la géographie reflète celle de la pauvreté », sont eux « surreprésentés dans les territoires d'Outre-mer, mais également aux extrêmes nord et sud de la France métropolitaine, ainsi que dans la Seine-Saint-Denis ». L'aide sociale relève de la compétence des conseils départementaux depuis les lois de décentralisation de 1982-1983. Cette étude prend en compte la France métropolitaine et les DOM (hors Mayotte).
Consulter l’étude de la Drees.
Le nombre d'aides sociales accordées aux personnes âgées et de mesures d'aide sociale à l'enfance a augmenté mais plus modérément (+1% chacun). Par rapport à 2014, la dépense annuelle nette des départements pour ces quatre postes est passée de 32 à 33 milliards d'euros, soit une hausse de 3%, ajoute cette étude.
En moyenne, 64 % des dépenses de fonctionnement sont consacrées à l'aide sociale, une part qui varie de 39 % à 75 % selon les départements. En proportion, plus d'un tiers de ces dépenses (34 %) concernent l'insertion (RSA), 23 % l'aide sociale à l'enfance, 22 % l'aide aux personnes handicapées et 21 % l'aide aux personnes âgées. La dépense annuelle d'aide sociale estimée à 550 euros par habitant.
Néanmoins, des disparités existent entre les territoires. Ainsi, on trouve moins de personnes âgées dépendantes bénéficiaires d'une aide sociale en région parisienne et plus dans certains départements du sud de la France, davantage de mesures d'aide sociale à l'enfance de l'extrême Nord-Est au Sud-Ouest mais peu dans les territoires les plus denses (Région parisienne, métropole de Lyon, Bouches-du-Rhône).
Concernant l'aide au handicap, la Lozère se distingue avec le taux de bénéficiaires le plus élevé : 15,2 mesures pour 1 000 habitants, précise la Drees.
Les allocataires du RSA, dont « la géographie reflète celle de la pauvreté », sont eux « surreprésentés dans les territoires d'Outre-mer, mais également aux extrêmes nord et sud de la France métropolitaine, ainsi que dans la Seine-Saint-Denis ». L'aide sociale relève de la compétence des conseils départementaux depuis les lois de décentralisation de 1982-1983. Cette étude prend en compte la France métropolitaine et les DOM (hors Mayotte).
Consulter l’étude de la Drees.
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